VELVET REVOLVER - Libertad

La mini-révolution musicale de VELVET REVOLVER continue : le second volume à travers cet album Libertad ! Ouille, que dire d'un Libertad ayant pris la poussière suite à une énorme déception ?

C'est une situation rencontrée par bon nombre d'entre vous : l'achat d'un album, puis l'écoute et enfin déception ... Solution du moment ? Au placard cette immondice ! Je caricature légèrement la chose, néanmoins nous n'en sommes pas loin.
Autre situation et suite logique : ennui d'un jour, envie d'un jour ... Qu'est-ce que fabrique cet opus dans ma discothèque ? Tiens, tiens ... Ah oui ! Ce fameux Libertad souffre d'une longue détention. Je le réécoute, j'entends bien les mêmes morceaux, toutefois j'en frémis, j'en redemande ... Magie de la musique alliée au temps, l'album se bonifie !

Je regrette sincèrement d'être parfois impatient : Libertad n'est pas une claque que je reçois dès les premières écoutes. Il m'a fallu un temps d'adaptation.

Je vous récapitule la recette miracle, découverte en 2004 via Contraband : alliance d'une voix Grunge (celle de Scott Weiland) à des sonorités Hard-Rock proposées par les ex-Gunners Saul Hudson, Matt Sorum et Duff McKagan. Autant dire que Contraband requiert une attention particulière. Il en va de même pour Libertad, voire plus !

A choisir entre Libertad et Contraband, j'opte pour Libertad : certes moins abordable, cependant plus riche. Le Hard Rock s'estompe, malheureusement (ou heureusement), en faveur d'un mélange plus net entre Rock et Grunge. Libertad peut se résumer par l'expression "caverne d'Ali Baba" : il y a une concentration de titres variés et intenses tels Let It Roll, Get Out The Door, le fabuleux Pills, Demons & Etc. ou encore Just Sixteen.
Je prends aussi plaisir avec Gravedancer, scindé en deux actes : il s'agit d'un ensemble calme, guidé essentiellement par la voix de Scott Weiland.

Bis repetita : "Chapeau messieurs !". S'il reste une déception incurable, c'est l'éviction récente du chanteur ... A suivre ...