KING KOBRA - II

Seconde fournée signée par la nouvelle équipe KING KOBRA et toujours sous la bannière italienne Frontiers Records. Le précédent volet m’avait réellement enthousiasmé, j’attendais donc avec impatience la suite !

La batterie d’antan...

Ce qui frappe - mauvais jeu de mot – d’emblée, c’est le son de batterie. Il se distingue de ce que nous pouvons ouïr parmi la kyrielle de productions actuelles. Il s’avère que Carmine Appice travaille toujours de manière analogique, ce qui confère ce son d’antan si caractéristique. Sur l’opus éponyme, ce détail n’était pas aussi prononcé. Ici, le mélange modernité et ancienneté rebutera sans doute certains auditeurs, certaines auditrices.

Une suite logique et une ‘zique VRAIMENT kinkobraesque !

KING KOBRA ne se limite pas à un élément précis, c’est un tout. Et lorsque les vétérans et nouveaux venus retranscrivent fidèlement l’esprit kinkobraesque, cela donne un disque de qualité et une suite logique à la saga.

L’apport de Paul Shortino donne un relief Blues aux compositions, tandis que les instrumentalistes Mick Sweda, David Michael-Philips, Johnny Rod et Carmine Appice développent un Hard-Rock typiquement US, oscillant entre 80’s et 70’s. Un habile mélange et surtout, un Hard-Rock zéro prise de tête ! D’ailleurs, la chanson Have A Good Time le souligne à merveille ! A noter (entre autre) la présence des pointures Ron Keel et Robert Mason, invités pour les chœurs sur ce titre. Dans l’ensemble, II offre des morceaux d’excellente facture (Hell On Wheels, Knock ‘Em Dead, Have A Good Time, la surprenante The Ballad Of Johnny Rod, le rugissant Running Wild ou encore The Crunch), néanmoins une baisse de température peut se faire sentir, à l’entame de Take Me Back. Il s’agit, pour ma part, du seul véritable maillon faible. Cette douceur casse légèrement le rythme de l’album...

La Morsure du Roi Serpent III ?!?

A quand un troisième effort du Roi Serpent ? Si c’est le cas, j’invite la bande à trouver une autre appellation que III (ou 3 - même si j’ai une nette préférence pour le chiffre romain) pour son troisième chapitre. Cela évitera toute confusion avec le bel opus III sorti en 1988, en compagnie du chanteur Johnny Edwards.
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