SABATON - Carolus Rex

J’ai finalement succombé au bodybuildé, (que dis-je !) le testostéroné, le martial SABATON à travers sa dernière et septième croisade Carolus Rex ou l’avènement du Royaume Suédois. Afin d’entamer en douceur cette première péripétie sur les terres des scandinaves, j’ai décidé de m’offrir la version CD standard de Carolus Rex. Celle-ci comprend onze titres, dix si vous exceptez le prélude instrumental Dominium Maris Baltich.

Derrière des paroles guerrières et sanglantes, derrière cette grandiloquence à outrance se cache le récit de faits historiques sans édulcorant. Brut de décoffrage, désireux de replacer les choses dans leur contexte, désireux de dénoncer ardemment les immondices et ravages de la Guerre (avec un grand G, celle qui sévit depuis des millénaires), c’est cela le secret de la réussite de SABATON. Paradoxalement, cette musique crue nous emplit de plaisir ! Combien d’individus rejoignent les concerts du groupe, scandent en leur compagnie sur l’autel des atrocités humaines ? Peut-être faut-il y voir le bon côté ? Au lieu de se battre, de se diviser, mieux vaut s’unir sous la bannière SABATON et passer un moment festif et convivial.

Carolus Rex semble suivre le pas établi par ses prédécesseurs. Rien de foutrement exceptionnel néanmoins, à travers le disque, je sens que le groupe a une réelle envie d’en découdre une nouvelle fois ! Comme exposé précédemment, que de grandiloquence à l’écoute de titres (voire lecture des paroles) comme The Lion From The North, The Carolean’s Prayer ou Ruina Imperii. S’ajoute à cette belle liste de favoris, le folklorique Gott Mit Uss. Rien que pour ces quatre pièces, l’album vaut le détour ! L’ensemble est habilement ficelé et n’attend que les concerts pour galvaniser les foules !