S.I.N. – Somewhere Into Nowhere

Les 00’s ont vu proliférer les groupes de Hard-Rock Euromélodique, à tel point que seuls quelques élus ont finalement pu et su se hisser, admirablement et de manière pérenne, au sommet parmi la pléthore de bandes. Aujourd’hui, ce sera coup de projecteurs sur S.I.N. ou l’abréviation de SOMEWHERE INTO NOWHERE.

Cette bande Germano-britannique est né des cendres encore fumantes de FOREVER, où officiait entre autre Carsten ‘Lizard’ Schulz (DOMAIN, EVIDENCE ONE, récemment PARADISE INC.). A l’époque, la tête pensante Deddy Andler – accompagné d’Alexander Hlousek et Wolfgang Frank - s’allie avec l’anglais Jason Marks pour former le line-up originel de S.I.N. Les bases étant posées, le quatuor s’attaque à l’écriture et l’enregistrement de compositions. Puis, le groupe obtient un contrat avec feu MTM Music, en 2003, contrat permettant la sortie du premier opus éponyme.

Somewhere Into Nowhere plonge l’auditeur dans une ambiance Hard-Rock (voire AOR) teutonique, mêlant dynamisme et légèreté. Le morceau d’introduction, Crucified, est le parfait étendard de l’opus : l’ensemble est entrainant, un brin fédérateur et surtout mélodique. La suite valse, comme décrit précédemment, entre moments paisibles et acérés. Un dernier sursaut de puissance, à l’instar de Crucified, se fait sentir sur le final All Or Nothing.

Je me permets une comparaison un tantinet audacieuse entre S.I.N. et EVIDENCE ONE ainsi qu’entre Somewhere Into Nowhere et Criticize The Truth : une ressemblance parfois troublante, à mettre sur le compte de la période musicale en question (les 00’s pardi !). Si vous aimez l’un, vous aimerez sans doute l’autre, vice-versa !