Troisième numéro de "Dans Le Viseur".
[Ce troisième numéro est spécial, car intime. Je vous délivre sobrement une part de mon existence : mes pérégrinations musicales. A l'origine, ces textes étaient rédigés pour le forum HardNHeavy80. Ayant pris goût au challenge, j'ai décidé d'en faire un article à part entière.]
Prémices...
A la maison, nous avions l'habitude d'avoir en fond sonore des groupes comme QUEEN, ROLLING STONES, THE WHO, parce que le paster noster... Cool, dirons certain(e)s. Pour moi, même si les artistes avaient du talent, ceux-ci me ramenaient toujours au pater noster, cet homme qui me détestait et me le faisait bien savoir. Jamais un Ewen, simplement un "lui", "l'autre", "le pd", "le garçon manqué". (Je passerai sous silence les immondices que cette ordure m'a fait endurer...) Du coup, lorsque mes cousins nous firent découvrir à mon grand frère et moi-même le RAP français des 90's, nous nous y engouffrions sans une once d'hésitation. J'aimais les textes, très travaillés pour l'époque. Je situe ce moment vers mes dix ans, suite à l'accident de voiture qui causa un mois de coma et un traumatisme crânien à mon grand frère.
A l'arrivée au Collège, cette lubie pour le RAP français s'estompa. Je crois bien que je m'étais adonné à ce registre musical rien que pour faire chier le pater noster.
Entre temps (et pour bien saisir la suite), je m'immergeais dans le jeu vidéo. Trop, pour être honnête. Malgré cela, je ne fus pas insensible à des chansons présentes dans un certain GTA Vice City. En tête, AUTOGRAPH, ANTHRAX, JUDAS PRIEST, QUIET RIOT ou encore LOVERBOY. Par ignorance, parce que non-prioritaire, je ne creusais pas la question. C'était de bons titres, ni plus, ni moins.
De même, j'appréciais les openings des dessins animés japonais comme ceux de Full Metal Alchemist, Saint Seiya, sans pour autant chercher à en apprendre d'avantage. Encore une fois, MAKE-UP, L'ARC-EN-CIEL, c'était de bons groupes offrant de bons titres, ni plus, ni moins
Vers mes 13 ans, la médiatisation du Punk-Rock, du Pop-Punk, me ramena dans le giron musical. Jusqu'à mes 16 ans, ce fut SUM41, GREEN DAY, BLINK 182, SIMPLE PLAN, THE OFFSPRING, etc.
Et à 16/17 ans, un déclic! Un foutu déclic! Je joue alors à GTA San Andreas sur Xbox (première du nom, svp!) et m'interroge : cette chanson, là!, celle-là, ouai celle-là!, pourquoi ne pas l'écouter autrement que dans un jeu?!? Le groupe s'appelle, selon le manuel du jeu, GUNS 'N ROSES. Bon, il ne reste plus qu'à dénicher le disque qui contient Welcome To The Jungle! A l'époque, je ne connaissais guère de la commande en ligne et si mes souvenirs sont bons, je commandais sur Amazon le dit-album ainsi que, au passage, un certain Eye Of The Tiger, après l'avoir entendu chez un pote.
A cet instant, je sus qu'une nouvelle passion était née! Si avant, ce n'était qu'un passe-temps comme un autre, il était désormais clair que je vivrai ou mourrai pour la musique Hard Rock.
Premières armes
Dans le premier chapitre, j'ai décrit ma découverte du Hard Rock et mes premiers amours pour le genre. Je n'envisageais à l'époque pas une seule seconde à succomber au Metal, un registre qui m'effrayait un tantinet (surtout en écoutant d'une oreille distraite les sauvageries musicales auxquelles s'adonnaient le grand frère).
Durant cette période bénie, j'ai usé de Sign In Please d'AUTOGRAPH, l'ensemble de la discographie de SURVIVOR, Don't Look Back de BOSTON, Infinity de JOURNEY, The Final Countdown/Out Of This World d'EUROPE, Fireworks de BONFIRE, QRIII de QUIET RIOT, l'éponyme d'un certain VAN HALEN (si si!, l'une de mes références d'époque!), de la trilogie Appetite For Destruction/UYI 1 et 2 de GUNS N' ROSES, First Strike de COBRA (le webmaster de CrossRocks.com m'en fit une copie, en sus de That's The Stuff d'AUTOGRAPH car l'un et l'autre n'étaient pas encore en projet de réédition et donc rares) ou encore Difficult To Cure de RAINBOW.
Bref, du Hard Rock fin 70's et 80's.
Je surfais aussi sur les sites web - merci la démocratisation d'internet! - tels CrossRocks.com ou RockCentury.com (où je rédigeais ma première chronique très... maladroite mais emplie de passion pour la Musique et... l'écriture!). Je savais ma passion pour la Musique encore très naissante et mon niveau de rédaction insuffisant pour écrire ne serait-ce qu'une chronique correcte. Malgré tout, je persistais parce que, je crois, j'avais besoin d'exprimer mon amour du Hard Rock. Alors, je me lançais à corps perdu dans un blog...
J'en profite pour ajouter que, durant cette période, la Musique s'avérait une excellente thérapie. J'admets aussi que, étant d'un tempérament solitaire (trop, en toute honnêteté), elle était une agréable compagne.
En 2008, j'officiais enfin au sein d'un premier webzine et association : inwebzine. J'y acquis, avec de la pratique, une belle expérience. Je recevais les disques promotionnels, les écoutais longuement avant d'y apposer mon avis. Je tirais une fierté de ce "job", tout en me gardant d'en parler à qui que ce soit dans mon entourage. J'étais, je le crains, trop réservé pour l'évoquer et guère confiant pour l'assumer publiquement.
Peu de temps après ce début sur inwebzine et suite au décès de CrossRocks.com, Denis - aussi connu sous le pseudonyme wébique Metalden - m'invita à rejoindre l'équipe de RockMeeting.com. Une belle aventure s'offrit à moi, aventure qui se termina douloureusement par ma faute...
Une porte se fermait, une autre s'ouvrait : Metal Integral.
[Ce troisième numéro est spécial, car intime. Je vous délivre sobrement une part de mon existence : mes pérégrinations musicales. A l'origine, ces textes étaient rédigés pour le forum HardNHeavy80. Ayant pris goût au challenge, j'ai décidé d'en faire un article à part entière.]
Prémices...
A la maison, nous avions l'habitude d'avoir en fond sonore des groupes comme QUEEN, ROLLING STONES, THE WHO, parce que le paster noster... Cool, dirons certain(e)s. Pour moi, même si les artistes avaient du talent, ceux-ci me ramenaient toujours au pater noster, cet homme qui me détestait et me le faisait bien savoir. Jamais un Ewen, simplement un "lui", "l'autre", "le pd", "le garçon manqué". (Je passerai sous silence les immondices que cette ordure m'a fait endurer...) Du coup, lorsque mes cousins nous firent découvrir à mon grand frère et moi-même le RAP français des 90's, nous nous y engouffrions sans une once d'hésitation. J'aimais les textes, très travaillés pour l'époque. Je situe ce moment vers mes dix ans, suite à l'accident de voiture qui causa un mois de coma et un traumatisme crânien à mon grand frère.
A l'arrivée au Collège, cette lubie pour le RAP français s'estompa. Je crois bien que je m'étais adonné à ce registre musical rien que pour faire chier le pater noster.
Entre temps (et pour bien saisir la suite), je m'immergeais dans le jeu vidéo. Trop, pour être honnête. Malgré cela, je ne fus pas insensible à des chansons présentes dans un certain GTA Vice City. En tête, AUTOGRAPH, ANTHRAX, JUDAS PRIEST, QUIET RIOT ou encore LOVERBOY. Par ignorance, parce que non-prioritaire, je ne creusais pas la question. C'était de bons titres, ni plus, ni moins.
De même, j'appréciais les openings des dessins animés japonais comme ceux de Full Metal Alchemist, Saint Seiya, sans pour autant chercher à en apprendre d'avantage. Encore une fois, MAKE-UP, L'ARC-EN-CIEL, c'était de bons groupes offrant de bons titres, ni plus, ni moins
Vers mes 13 ans, la médiatisation du Punk-Rock, du Pop-Punk, me ramena dans le giron musical. Jusqu'à mes 16 ans, ce fut SUM41, GREEN DAY, BLINK 182, SIMPLE PLAN, THE OFFSPRING, etc.
Et à 16/17 ans, un déclic! Un foutu déclic! Je joue alors à GTA San Andreas sur Xbox (première du nom, svp!) et m'interroge : cette chanson, là!, celle-là, ouai celle-là!, pourquoi ne pas l'écouter autrement que dans un jeu?!? Le groupe s'appelle, selon le manuel du jeu, GUNS 'N ROSES. Bon, il ne reste plus qu'à dénicher le disque qui contient Welcome To The Jungle! A l'époque, je ne connaissais guère de la commande en ligne et si mes souvenirs sont bons, je commandais sur Amazon le dit-album ainsi que, au passage, un certain Eye Of The Tiger, après l'avoir entendu chez un pote.
A cet instant, je sus qu'une nouvelle passion était née! Si avant, ce n'était qu'un passe-temps comme un autre, il était désormais clair que je vivrai ou mourrai pour la musique Hard Rock.
Premières armes
Dans le premier chapitre, j'ai décrit ma découverte du Hard Rock et mes premiers amours pour le genre. Je n'envisageais à l'époque pas une seule seconde à succomber au Metal, un registre qui m'effrayait un tantinet (surtout en écoutant d'une oreille distraite les sauvageries musicales auxquelles s'adonnaient le grand frère).
Durant cette période bénie, j'ai usé de Sign In Please d'AUTOGRAPH, l'ensemble de la discographie de SURVIVOR, Don't Look Back de BOSTON, Infinity de JOURNEY, The Final Countdown/Out Of This World d'EUROPE, Fireworks de BONFIRE, QRIII de QUIET RIOT, l'éponyme d'un certain VAN HALEN (si si!, l'une de mes références d'époque!), de la trilogie Appetite For Destruction/UYI 1 et 2 de GUNS N' ROSES, First Strike de COBRA (le webmaster de CrossRocks.com m'en fit une copie, en sus de That's The Stuff d'AUTOGRAPH car l'un et l'autre n'étaient pas encore en projet de réédition et donc rares) ou encore Difficult To Cure de RAINBOW.
Bref, du Hard Rock fin 70's et 80's.
Je surfais aussi sur les sites web - merci la démocratisation d'internet! - tels CrossRocks.com ou RockCentury.com (où je rédigeais ma première chronique très... maladroite mais emplie de passion pour la Musique et... l'écriture!). Je savais ma passion pour la Musique encore très naissante et mon niveau de rédaction insuffisant pour écrire ne serait-ce qu'une chronique correcte. Malgré tout, je persistais parce que, je crois, j'avais besoin d'exprimer mon amour du Hard Rock. Alors, je me lançais à corps perdu dans un blog...
J'en profite pour ajouter que, durant cette période, la Musique s'avérait une excellente thérapie. J'admets aussi que, étant d'un tempérament solitaire (trop, en toute honnêteté), elle était une agréable compagne.
En 2008, j'officiais enfin au sein d'un premier webzine et association : inwebzine. J'y acquis, avec de la pratique, une belle expérience. Je recevais les disques promotionnels, les écoutais longuement avant d'y apposer mon avis. Je tirais une fierté de ce "job", tout en me gardant d'en parler à qui que ce soit dans mon entourage. J'étais, je le crains, trop réservé pour l'évoquer et guère confiant pour l'assumer publiquement.
Peu de temps après ce début sur inwebzine et suite au décès de CrossRocks.com, Denis - aussi connu sous le pseudonyme wébique Metalden - m'invita à rejoindre l'équipe de RockMeeting.com. Une belle aventure s'offrit à moi, aventure qui se termina douloureusement par ma faute...
Une porte se fermait, une autre s'ouvrait : Metal Integral.