En posant la question "que vaut Turbo 30 ?" à Internet, je n'ai guère obtenu de réponse satisfaisante.
Comme le souligne si bien l'adage, "on n'est jamais mieux servi que par soi-même".
Ainsi, j'ai acquis cette nouvelle version de Turbo, initialement sorti en 1986, afin de me forger ma propre opinion.
Le son
En préambule, je signale que j'ai peu de compétences dans le domaine de l’ingénierie sonore. Hormis enregistrer et traiter le son de manière sommaire.
En général, en Musique, on passe d'abord par une phase d'enregistrement, puis de mixage, ensuite de mastérisation et enfin de pressage sur support.
Si l'enregistrement et le pressage sur support sont des processus limpides pour tous, il y a parfois confusion entre mixage et mastérisation.
Le mixage se concentre sur le traitement de chaque enregistrement. Il intervient principalement sur le niveau, l'égalisation, la dynamique et la spatialisation.
La mastérisation tend à constituer un programme, à partir d'enregistrements préalablement mixés, et d'harmoniser l'ensemble. Ainsi, la remastérisation, ce n'est ni plus ni moins que proposer une nouvelle mastérisation à un programme.
Dans le cas de l'album Turbo, le soin de remastériser l'oeuvre a été confié à la britannique Mandy Parnell et son studio le Black Saloon. Cette ingénieure a travaillé pour des musiciens d'horizons divers et variés.
J'ai comparé Turbo version originelle et Turbo 30. Mandy Parnell a, selon moi, trouvé l'équilibre : elle gonfle le son, sans compresser plus que nécessaire afin de ne pas dénaturer l'oeuvre.
En effet, Turbo souffrait d'un son daté, voire étouffé.
Ici, elle offre un son plus aéré, incisif, organique, percutant, profond.
Par ailleurs, elle semble avoir atténué, voire gommé le son synthétique et caractéristique des années 80 qui faisait défaut à l'album.
Désormais à travers cette remastérisation Turbo 30 et à l'exception de la chanson Out In The Cold (ah, ce fabuleux tût-tût !), l'opus paraît moins ancré dans la décennie qui l'a enfantée.
Live On The Fuel For Life Tour
Un mot sur cette captation et témoignage scénique, considéré comme l'argument-clé pour celle ou celui qui hésite encore à acquérir Turbo 30.
Enregistré durant la tournée Fuel For Life Tour, le 22 mai 1986 à Kansas City, ce live fait la part belle au récent Turbo. Cinq des neuf titres de l'album sont joués par le groupe. Ces cinq compositions prennent une toute autre dimension en concert, surtout le conspué Turbo Lover.
Dans l'ensemble, la prestation de JUDAS PRIEST est carrée. Les britanniques proposent ici l'une de leurs plus belles performances live. Ils clouent le bec à celles et ceux qui les enterraient à cause de leur déviance radiophonique sur cette seconde moitié des années 80. La bête n'est pas morte !!!
L'objet, l'illustration
Je termine l'article sur un sujet peu abordé : l'objet, l'illustration.
Sincèrement, Turbo 30 est beau tant dans l'illustration que dans son contenu. Et pour une fois, je ne regrette pas le format digipack vu que la qualité du carton-papier est au rendez-vous (cet aspect faussement glacé) !
L'illustration signée Mark Wilkinson remet au goût du jour le travail réalisé par le dessinateur Doug Johnson. L'image originelle souffrait pour ma part d'un aspect "cheap", d'une pâleur au niveau des couleurs.
Les photographies d'époque nous remémorent ce temps où le cuir et le permanenté étaient de mode, pour ne pas dire de rigueur dans le milieu Hard Rock et Metal.
Au final, Turbo 30 ravira le die-hard fan de JUDAS PRIEST. L'achat vaut le coup d'oeil et d'oreille !!!
Comme le souligne si bien l'adage, "on n'est jamais mieux servi que par soi-même".
Ainsi, j'ai acquis cette nouvelle version de Turbo, initialement sorti en 1986, afin de me forger ma propre opinion.
Le son
En préambule, je signale que j'ai peu de compétences dans le domaine de l’ingénierie sonore. Hormis enregistrer et traiter le son de manière sommaire.
En général, en Musique, on passe d'abord par une phase d'enregistrement, puis de mixage, ensuite de mastérisation et enfin de pressage sur support.
Si l'enregistrement et le pressage sur support sont des processus limpides pour tous, il y a parfois confusion entre mixage et mastérisation.
Le mixage se concentre sur le traitement de chaque enregistrement. Il intervient principalement sur le niveau, l'égalisation, la dynamique et la spatialisation.
La mastérisation tend à constituer un programme, à partir d'enregistrements préalablement mixés, et d'harmoniser l'ensemble. Ainsi, la remastérisation, ce n'est ni plus ni moins que proposer une nouvelle mastérisation à un programme.
Dans le cas de l'album Turbo, le soin de remastériser l'oeuvre a été confié à la britannique Mandy Parnell et son studio le Black Saloon. Cette ingénieure a travaillé pour des musiciens d'horizons divers et variés.
J'ai comparé Turbo version originelle et Turbo 30. Mandy Parnell a, selon moi, trouvé l'équilibre : elle gonfle le son, sans compresser plus que nécessaire afin de ne pas dénaturer l'oeuvre.
En effet, Turbo souffrait d'un son daté, voire étouffé.
Ici, elle offre un son plus aéré, incisif, organique, percutant, profond.
Par ailleurs, elle semble avoir atténué, voire gommé le son synthétique et caractéristique des années 80 qui faisait défaut à l'album.
Désormais à travers cette remastérisation Turbo 30 et à l'exception de la chanson Out In The Cold (ah, ce fabuleux tût-tût !), l'opus paraît moins ancré dans la décennie qui l'a enfantée.
Live On The Fuel For Life Tour
Un mot sur cette captation et témoignage scénique, considéré comme l'argument-clé pour celle ou celui qui hésite encore à acquérir Turbo 30.
Enregistré durant la tournée Fuel For Life Tour, le 22 mai 1986 à Kansas City, ce live fait la part belle au récent Turbo. Cinq des neuf titres de l'album sont joués par le groupe. Ces cinq compositions prennent une toute autre dimension en concert, surtout le conspué Turbo Lover.
Dans l'ensemble, la prestation de JUDAS PRIEST est carrée. Les britanniques proposent ici l'une de leurs plus belles performances live. Ils clouent le bec à celles et ceux qui les enterraient à cause de leur déviance radiophonique sur cette seconde moitié des années 80. La bête n'est pas morte !!!
L'objet, l'illustration
Je termine l'article sur un sujet peu abordé : l'objet, l'illustration.
Sincèrement, Turbo 30 est beau tant dans l'illustration que dans son contenu. Et pour une fois, je ne regrette pas le format digipack vu que la qualité du carton-papier est au rendez-vous (cet aspect faussement glacé) !
L'illustration signée Mark Wilkinson remet au goût du jour le travail réalisé par le dessinateur Doug Johnson. L'image originelle souffrait pour ma part d'un aspect "cheap", d'une pâleur au niveau des couleurs.
Les photographies d'époque nous remémorent ce temps où le cuir et le permanenté étaient de mode, pour ne pas dire de rigueur dans le milieu Hard Rock et Metal.
Au final, Turbo 30 ravira le die-hard fan de JUDAS PRIEST. L'achat vaut le coup d'oeil et d'oreille !!!