J'ai longtemps retardé la rédaction de cet article. Je me sentais incapable d'exprimer et partager clairement un avis, un sentiment au sujet de cet album. Ce phénomène se nomme le syndrome de la page blanche.
Du malheur...
La prometteuse alliance des WILDABOUTS et Scott Weiland a officiellement volé en éclats, le 3 décembre 2015, lorsqu'est annoncé le décès du chanteur. Le décès - moins médiatisé mais tout aussi impactant - du guitariste Jeremy Brown avait déjà ébranlé les fondations. Jeremy Brown disparut, la veille de la sortie du premier album Blaster, le 30 mars 2015.
Je n'ai pas envie de mettre Scott Weiland sur un piédestal : le gars a sciemment brûlé sa vie par les deux bouts. Certains trouvent honorables de crever en Rocker. Sauf que le rocker Scott Weiland laisse derrière lui deux enfants endeuillés.
Je retiens toutefois un artiste profondément amoureux de Rock, de sa facette la plus douce (le Glam) à la plus dure (le Hard). Il avait cette capacité à émouvoir, voire vous hypnotiser.
Je ne connais guère le parcours de Jeremy Brown. Par contre j'estime qu'à 34 ans, ce talentueux guitariste et compositeur ne méritait pas une carrière placée sous le signe de l'étoile filante. Éphémère fut sa carrière, néanmoins il nous a gratifié d'un superbe disque !
... est né l'un des plus beaux témoignages de l'Histoire du Rock !
L'opus Blaster, réalisé le 31 mars 2015, est un beau condensé de Rock.
Judicieusement calibré, Blaster propose instants sauvages à la belle époque Grunge (les plombés Modzilla et White Lightning ; le direct Bleed Out) et instants légers rappelant F-O-R-T-E-M-E-N-T les T-REX et par extension la scène Glam Rock (le sensuel Way She Moves ; l'addictif et sucré Hotel Rio ; ou par hasard la réussie reprise 20th Century Boy, chanson initialement interprétée par la bande de Marc Bolan en 1973).
A travers Youth Quake et Circles, les WILDABOUTS se fendent d'une incursion sur les terres des EAGLES et DIRE STRAITS.
Ou Beach Pop qui, comme son nom l'indique, flirte sans complexe avec la Pop.
Mention spéciale à Parachute, à la fois incisif et planant. Peut-être le meilleur "entre deux" qu'offre l'album.
Blaster est un véritable travail d'orfèvre. Un bijou du Rock.
Du malheur...
La prometteuse alliance des WILDABOUTS et Scott Weiland a officiellement volé en éclats, le 3 décembre 2015, lorsqu'est annoncé le décès du chanteur. Le décès - moins médiatisé mais tout aussi impactant - du guitariste Jeremy Brown avait déjà ébranlé les fondations. Jeremy Brown disparut, la veille de la sortie du premier album Blaster, le 30 mars 2015.
Je n'ai pas envie de mettre Scott Weiland sur un piédestal : le gars a sciemment brûlé sa vie par les deux bouts. Certains trouvent honorables de crever en Rocker. Sauf que le rocker Scott Weiland laisse derrière lui deux enfants endeuillés.
Je retiens toutefois un artiste profondément amoureux de Rock, de sa facette la plus douce (le Glam) à la plus dure (le Hard). Il avait cette capacité à émouvoir, voire vous hypnotiser.
Je ne connais guère le parcours de Jeremy Brown. Par contre j'estime qu'à 34 ans, ce talentueux guitariste et compositeur ne méritait pas une carrière placée sous le signe de l'étoile filante. Éphémère fut sa carrière, néanmoins il nous a gratifié d'un superbe disque !
... est né l'un des plus beaux témoignages de l'Histoire du Rock !
L'opus Blaster, réalisé le 31 mars 2015, est un beau condensé de Rock.
Judicieusement calibré, Blaster propose instants sauvages à la belle époque Grunge (les plombés Modzilla et White Lightning ; le direct Bleed Out) et instants légers rappelant F-O-R-T-E-M-E-N-T les T-REX et par extension la scène Glam Rock (le sensuel Way She Moves ; l'addictif et sucré Hotel Rio ; ou par hasard la réussie reprise 20th Century Boy, chanson initialement interprétée par la bande de Marc Bolan en 1973).
A travers Youth Quake et Circles, les WILDABOUTS se fendent d'une incursion sur les terres des EAGLES et DIRE STRAITS.
Ou Beach Pop qui, comme son nom l'indique, flirte sans complexe avec la Pop.
Mention spéciale à Parachute, à la fois incisif et planant. Peut-être le meilleur "entre deux" qu'offre l'album.
Blaster est un véritable travail d'orfèvre. Un bijou du Rock.