Sommet canadien ?!?
Détricotons...
Les faits :
Cet album des canadiens de SUM 41 a été baptisé Chuck en l'honneur de Chuck Pelletier, soldat sous mandat de l'ONU. Ce dernier a extirpé d'un guêpier le groupe, alors en déplacement en République Démocratique du Congo.
L'analyse absolument subjective :
A partir de cet événement, un peu de storytelling et hop!, les marketeux ont construit le mythe de Chuck, disque intouchable.
J'ai constaté, en effet, qu'à chaque fois que quelqu'un évoque cet opus, il y a 99% de probabilité que soit évoqué l'incident. D'une certaine manière, le fan(atique) de SUM 41 ressent une certaine culpabilité à écouter une musique qualifiée d'"adolescente". Alors, l'histoire narrée précédemment permet de faire entrer SUM 41 dans l'âge de raison.
Chuck, c'est forcément l'album de la maturité !
Ce qui amène forcément l'idée suivante : les précédents travaux studio (Half Hour Of Power, All Killer No Filler et Does This Look Infected?) sont désormais relégués à l'enfance, l'insouciance.
Je ne peux donner entièrement tort à celles et ceux qui pensent ainsi.
Par contre, malgré une maturité musicale indéniable (tant à travers l'instrumental qu'à travers les paroles), les gars restent foncièrement cons à l'époque. Comme le souligne si bien la maxime : chasser le naturel, il revient au galop.
Et musicalement, que vaut l'ami Chuck ?
Plus abouti que ces prédécesseurs, Chuck s'éloigne légèrement sur certaines chansons du Pop Punk pour se rapprocher d'un son plus Alternatif/Grunge, voire Heavy.
L'incisif We're All To Blame, morceau d'entame, illustre à merveille cette transition.
Ou encore Angels With Dirty Faces qui propose une introduction plombé, avant de revenir au giron Pop Punk.
Surprenant : The Bitter End, aux forts relents Thrash Metal. Entre le Hardcore/Punk et le Thrash Metal, il y a déjà eu des accointances, sauf que je n'attendais pas cela de la part des SUM 41.
Flagrant : Some Say aurait pu être cosigné OASIS, tant la mélodie me rappelle Wonderwall.
Flagrant, épisode II : Pieces propose un riff sensiblement proche de Smells Like Teen Spirit des NIRVANA, en plus sucré.
Et ainsi de suite...
A vrai dire, Chuck ressemble plus à un disque hommage. Un bel hommage à ces artistes et groupes ayant influencé les canadiens. C'est presque un blind-test !
Détricotons...
Les faits :
Cet album des canadiens de SUM 41 a été baptisé Chuck en l'honneur de Chuck Pelletier, soldat sous mandat de l'ONU. Ce dernier a extirpé d'un guêpier le groupe, alors en déplacement en République Démocratique du Congo.
L'analyse absolument subjective :
A partir de cet événement, un peu de storytelling et hop!, les marketeux ont construit le mythe de Chuck, disque intouchable.
J'ai constaté, en effet, qu'à chaque fois que quelqu'un évoque cet opus, il y a 99% de probabilité que soit évoqué l'incident. D'une certaine manière, le fan(atique) de SUM 41 ressent une certaine culpabilité à écouter une musique qualifiée d'"adolescente". Alors, l'histoire narrée précédemment permet de faire entrer SUM 41 dans l'âge de raison.
Chuck, c'est forcément l'album de la maturité !
Ce qui amène forcément l'idée suivante : les précédents travaux studio (Half Hour Of Power, All Killer No Filler et Does This Look Infected?) sont désormais relégués à l'enfance, l'insouciance.
Je ne peux donner entièrement tort à celles et ceux qui pensent ainsi.
Par contre, malgré une maturité musicale indéniable (tant à travers l'instrumental qu'à travers les paroles), les gars restent foncièrement cons à l'époque. Comme le souligne si bien la maxime : chasser le naturel, il revient au galop.
Et musicalement, que vaut l'ami Chuck ?
Plus abouti que ces prédécesseurs, Chuck s'éloigne légèrement sur certaines chansons du Pop Punk pour se rapprocher d'un son plus Alternatif/Grunge, voire Heavy.
L'incisif We're All To Blame, morceau d'entame, illustre à merveille cette transition.
Ou encore Angels With Dirty Faces qui propose une introduction plombé, avant de revenir au giron Pop Punk.
Surprenant : The Bitter End, aux forts relents Thrash Metal. Entre le Hardcore/Punk et le Thrash Metal, il y a déjà eu des accointances, sauf que je n'attendais pas cela de la part des SUM 41.
Flagrant : Some Say aurait pu être cosigné OASIS, tant la mélodie me rappelle Wonderwall.
Flagrant, épisode II : Pieces propose un riff sensiblement proche de Smells Like Teen Spirit des NIRVANA, en plus sucré.
Et ainsi de suite...
A vrai dire, Chuck ressemble plus à un disque hommage. Un bel hommage à ces artistes et groupes ayant influencé les canadiens. C'est presque un blind-test !