TNT - A Farewell To Arms

Ayant défrayé la chronique avec Atlantis en 2008, un surprenant album à l’allure (Hard) Pop-Rock (que j’ai personnellement trouvé délicieux !), TNT réapparaît en compagnie de son dernier né, A Farewell To Arms en 2011. Leur escapade en dehors des sentiers battus leur ayant valu injustement moult reproches, Tony Mills, Ronni Le Tekro, Victor Borge et Diesel Dahl ont troqué leurs chemises hawaïennes pour le costume d’apparat.

Après la trahison, la réconciliation ? TNT a fini par passer d’un extrême à l’autre, du coq à l’âne ! Hier, ils se faisaient plaisir en territoire inconnu, aujourd’hui, ils renouent avec l’âge d’or. Le Hard-Rock, pur et dur, dans toute sa splendeur nous est dévoilé via Farewell To Arms. Tony Mills exécute un chant souvent aigu, à l’image de ses prestations vocales au sein de SHY et de sa carrière solo. Ronni Le Tekro présente des riffs et solos percutants via son arme de prédilection qu’est la guitare électrique. Victor Borge et Diesel Dahl soutiennent admirablement l’ensemble par leurs jeux de basse et batterie.

Sur les douze titres, énormément font mouche : le légèrement rêche Refugee, l’acéré Barracuda, l’éponyme, le délicat God Natt, Marie (le meilleur morceau, pour ma part !) ou encore Ship In The Night. Histoire d’être persuasif à 100%, ils reprennent leur fameux tube Harley Davidson (un enregistrement live et bonus de la version européenne de l’opus), présent sur l’album TNT de 1982. Arf ! Je préfère d’avantage l’approche vocale de Dag Ingebrigsten (premier chanteur du groupe scandinave, Tony Harnell étant le second) à celle de Tony Mills sur ce morceau. Bien entendu, ce dernier point reste une histoire de goût.

TNT convainc à travers Farewell To Arms et surtout cloue le bec aux détracteurs ! L’unique reproche à mon goût reste la courte durée de l’album (oui, une cinquantaine de minutes ne suffisent pas à mon appétit musical d’ogre !), cependant un vieil adage dit que « les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures ».