« Un album mature de Speed Métal et Métal Mélodique avec des aventures expérimentales. Un opus qui se bonifie avec le temps, un chef-d’œuvre sans faiblesse ! » dixit ma petite personne à l’évocation du nouveau disque Stones Grow Her Name de SONATA ARCTICA, dévoilé en 2012. Le groupe a l’air d’avoir retenu la leçon de The Days Of Grays, belle pièce musicale pourtant trop éloignée de leur registre habituel. Sur Stones Grow Her Name, les finlandais proposent un ensemble convainquant et percutant, sans omettre de charmantes pérégrinations hors des sentiers battus. Sans être extrêmement complexe (voire difficilement accessible), l’album requiert toutefois une certaine concentration auditive. Fort heureusement, le disque est judicieusement aménagé et permet donc une écoute « crescendo » aisée. J’entends par « crescendo », une approche simplifiée où l’accessible cède peu à peu la place à la complexité. Comme à son habitude, SONATA ARCTICA travaille minutieusement paroles - par de superbes textes, souvent engagés, comme le souligne par exemple le flagrant I Have A Right - et instrumentaux - par l’apparition de nouveaux éléments tel le banjo sur Cinderblox.
Pour ma part, ce onze-titres passe comme une lettre à La Poste et cela, grâce aux longues sessions auditives que j’ai accordées à Stones Grow Her Name. Ainsi, j’en conclus par « Un album mature de Speed Métal et Métal Mélodique avec des aventures expérimentales. Un opus qui se bonifie avec le temps, un chef-d’œuvre sans faiblesse ! ». La boucle est bouclée !
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