THE CULT - Love

La plupart du temps, le rédacteur vous fend d'une belle introduction dans laquelle il vous explique comment il a découvert tel groupe et album chez son disquaire de l'époque ou encore lors d'un concert, ou enfin suite à un article de magazine musical.

Le pourquoi du comment !

Surprenant mais véridique, j'ai découvert THE CULT à travers... un jeu vidéo ! Si, si, si ! A l'époque, j'ai douze ans, je glisse doucement vers mes treize ans. Je suis accro aux jeux vidéo. Je suis détenteur d'une console PS2 et, après avoir goûté l'épisode GTA III Liberty City, je souhaite me pencher sur son successeur GTA Vice City.

N'ayant pas de moyen de locomotion et étant d'un naturel timide, je mandate mon grand frère (ou plutôt je le supplie !) de se rendre au magasin Stock Games (les carhaisiens s'en rappeleront sûrement) pour m'acheter GTA Vice City. Ce qu'il accepte, finalement.

A son retour, je suis excité comme une puce ! A moi les joies de Vice City ! LA grosse claque étant, vous l'aurez devinée, la bande son ! Les gars du studio Rockstar Games avaient réalisé des compilations (sous forme de radios) aux petits oignons.

Ma préférée étant V-Rock, présentée par l'illuminé et fictif Lazlow. J'ai d'ailleurs fait mes premières armes Hard Rock/Metal à travers cette fameuse compilation V-Rock. Ce n'est pas pour rien que je suis fondu d'ALCATRAZZ, ANTHRAX, AUTOGRAPH, THE CULT, JUDAS PRIEST et QUIET RIOT.

Il m'aura fallu plusieurs années et un certain GTA San Andreas pour m'immerger totalement dans le milieu Hard Rock/Metal. Malgré tout, ces chansons m'ont fortement marqué et par la suite incité à découvrir en profondeur leurs interprètes.

J'ai imprimé le titre She Sells Sanctuary au fer rouge dans mon esprit.

Et un jour, à l'âge adulte, je me suis surpris à fredonner She Sells Sanctuary. J'étais incapable d'associer le morceau à un nom de groupe. Pourtant, comme une envie de pisser, j'ai voulu en savoir plus sur l'interprète !

Mon point de départ étant le jeu vidéo GTA Vice City, je n'eus aucun mal à retrouver l'artiste. THE CULT, donc. Et par extension, l'opus Love. Ni une, ni deux, commande en ligne et attente du colis.

Love, à posséder par Amour du Rock !

Love déboule en 1985 et succède à son aîné Dreamtime, quant à lui dévoilé en 1984. Love est pour ma part un album bâtard, le cul entre deux chaises : les univers Pop/New Wave et Hard Rock/Metal. La démarche n'est d'ailleurs pas s'en rappeler les canadiens de LOVERBOY, par exemple.

Les britanniques de THE CULT frappe fort, à travers Love. L'ensemble est carré, fédérateur et mélodique ! Ceux-ci inscrivent d'ailleurs trois "tubes" au Top 40 britannique, dans la catégorie singles : She Sells Sanctuary, Rain et Revolution. L'album squatte la quatrième place des chartes anglaises et s'écoulera mondialement à 2,5 millions de copies.

J'aime Love mais lui préfère son successeur Electric. L'un comme l'autre sont des disques à apprivoiser doucement mais surement et qui se bonifient avec le temps.