En règle générale, l'univers du Rock et Metal Progressif propose des productions fleuves, commettant parfois l’amalgame entre quantité et qualité. A l'école, la pertinence d'une rédaction n'est pas proportionnelle à sa longueur. A mon avis, il en va de même en musique.
CONCEPTION propose en 2020 son cinquième album studio, suite directe de l'EP automnal My Dark Symphony paru en 2018. Suite aussi de l'électro-pop Flow quant à lui sorti en 1997.
State Of Deception ne dépasse pas les trente-neuf minutes ; une durée rare actuellement dans ce milieu. Et à mon grand soulagement ! Me farcir des disques estampillés Rock ou Metal Progressif qui traînent en longueur, c'est d'un ennui...
Aller à l'essentiel et paradoxalement proposer relief et subtilité, ce n'est pas une mince affaire. Pourtant, force est de constater que CONCEPTION s'en sort haut la main. Ce brillant équilibre impose le respect.
State Of Deception est de ces opus contemplatifs. Et plus je le contemple, plus je lui attribue beauté et charme. De ces amours qui se construisent au fil des années, loin du coup de foudre qui s'émousse progressivement.
Il est vrai que CONCEPTION s'est assagi. Leur musique s'avère moins nerveuse, plus contemplative. Il subsiste des instants de bravoure, des sursauts ici ou là (She Dragoon, By The Blues, No Rewind, Of Raven And Pigs, en tête), rappelant ainsi à l'auditeur que je suis que les norvégiens en ont encore sous le capot néanmoins privilégient désormais des ambiances plus posées.
La touche groovy se fait plus discrète, pourtant a conservé tout son charme. La preuve en est avec la nouvelle version de Feather Moves.
A noter la touche de tendresse The Mansion, duo entre Roy Khan et Elize Ryd. Cette dernière est sublime vocalement. Si Elize Ryd s'attardait moins sur la forme, plus sur le fond, je pense que sa carrière se verrait transfigurée. Attirer le chaland, c'est une chose ; construire un héritage discographique sans être ponctué de bouses infâmes en est une autre. Argent facile ou réelle recherche artistique ? A elle de choisir. Pour ma part, elle n'a nul besoin de se trémousser en petite tenue sur scène pour m'apparaître belle. Sa voix me suffit amplement pour la trouver belle.
Autre sujet à souligner : l'indépendance financière de CONCEPTION acquise grâce à des levées de fonds auprès de son public. Une manière saine de vivre de sa musique et d'établir des liens profonds avec ses auditeurs.
A travers State Of Deception, CONCEPTION ne nous dupe pas. La marchandise est de qualité ! Merci !
CONCEPTION propose en 2020 son cinquième album studio, suite directe de l'EP automnal My Dark Symphony paru en 2018. Suite aussi de l'électro-pop Flow quant à lui sorti en 1997.
State Of Deception ne dépasse pas les trente-neuf minutes ; une durée rare actuellement dans ce milieu. Et à mon grand soulagement ! Me farcir des disques estampillés Rock ou Metal Progressif qui traînent en longueur, c'est d'un ennui...
Aller à l'essentiel et paradoxalement proposer relief et subtilité, ce n'est pas une mince affaire. Pourtant, force est de constater que CONCEPTION s'en sort haut la main. Ce brillant équilibre impose le respect.
State Of Deception est de ces opus contemplatifs. Et plus je le contemple, plus je lui attribue beauté et charme. De ces amours qui se construisent au fil des années, loin du coup de foudre qui s'émousse progressivement.
Il est vrai que CONCEPTION s'est assagi. Leur musique s'avère moins nerveuse, plus contemplative. Il subsiste des instants de bravoure, des sursauts ici ou là (She Dragoon, By The Blues, No Rewind, Of Raven And Pigs, en tête), rappelant ainsi à l'auditeur que je suis que les norvégiens en ont encore sous le capot néanmoins privilégient désormais des ambiances plus posées.
La touche groovy se fait plus discrète, pourtant a conservé tout son charme. La preuve en est avec la nouvelle version de Feather Moves.
A noter la touche de tendresse The Mansion, duo entre Roy Khan et Elize Ryd. Cette dernière est sublime vocalement. Si Elize Ryd s'attardait moins sur la forme, plus sur le fond, je pense que sa carrière se verrait transfigurée. Attirer le chaland, c'est une chose ; construire un héritage discographique sans être ponctué de bouses infâmes en est une autre. Argent facile ou réelle recherche artistique ? A elle de choisir. Pour ma part, elle n'a nul besoin de se trémousser en petite tenue sur scène pour m'apparaître belle. Sa voix me suffit amplement pour la trouver belle.
Autre sujet à souligner : l'indépendance financière de CONCEPTION acquise grâce à des levées de fonds auprès de son public. Une manière saine de vivre de sa musique et d'établir des liens profonds avec ses auditeurs.
A travers State Of Deception, CONCEPTION ne nous dupe pas. La marchandise est de qualité ! Merci !