Il y a quelques années, je me suis enquis auprès de Pete Fry de l'état de son groupe FARCRY. Ce dernier me répondit que c'en était fini. Je l'ai donc récemment taquiné à ce sujet, sur Facebook, lorsque j'ai découvert la sortie imminente de Balance, troisième opus de FARCRY.
Ma petite histoire...
J'ai un fort capital sympathie pour cette formation étatsunienne. Je me souviens que Pete Fry m'avait expédié, en sus de leur album High Gear, un poster et un médiator. Le tout dédicacé. Je fus surpris par ce cadeau qui complétait ma commande. D'autant plus, je n'avais déboursé des deniers que pour l'achat du disque. Donc m'expédier - à ses frais - un poster et médiator en prime, un beau geste !
J'ai adoré High Gear, en 2009. Pas original pour un sous cependant composé avec amour. Je me souviens que le chanteur de l'époque, Mark Giovi, reçut un accueil mitigé pour sa prestation vocale.
En 2011, lors de la sortie de leur second méfait Optimism, je brillais par mon absence. Je n'ai que tardivement corrigé le tir en écoutant l'album. Album auquel j'ai de suite adhéré. Il s'inscrit dans la continuité de High Gear. Et tout comme High Gear, Optimism fut signé chez Kivel Records, label désormais inactif.
Puis, hiatus...
En 2021 est annoncé Balance, troisième volet de la saga FARCRY. Et changement de chanteur en la personne de Robert "Bob" Malone. Signature au sein de l'écurie AOR Heaven.
Acquis à la cause ?
J'ai d'abord été dérouté par Balance. Je m'attendais bêtement à un album de la trempe de High Gear et Optimism.
Je fus frappé, à la première écoute, par le peu de place accordé au synthétiseur et piano, mais aussi les clairsemés choeurs. Ce qui tranchait, à mes oreilles, avec le chant de Bob Malone.
Il y a toutefois une intervention de Eric Ragno, au synthétiseur, sur la chanson Broken Dreams. C'est bien l'une des rares.
Ensuite, j'ai approché Balance comme le disque d'un tout nouveau groupe.
J'y ai noté les sublimes envolées de guitare du sieur Pete Fry, élément le plus mis en avant, à égalité avec le chant de Robert Malone. Et c'est bien sur ces deux variables que s'est construit l'opus.
J'ai affaire à une musique orientée Hard Rock classique-AOR de la fin des années 70, début des années 80. Loin du Rock Mélodique radiophonique et tût-tût de la seconde moitié des années 80, encore aujourd'hui plébiscité par un certain public et entretenu par certains labels.
Quarante-trois minutes de plaisir pour les uns, sans doute indigestes pour les autres. Nul doute que Balance divisera. Ne restera qu'à l'auditeur de choisir de quel côté faire pencher la balance.