SCANNER - Hypertrace / Terminal Earth

Non, je ne suis pas mort. Je n'ai juste pas l'envie de rédiger des pavés, alors je me contente de courts mais constructifs commentaires sur certains webzines. Je vous partage dans cet article le coup de coeur de début d'année 2022, SCANNER, à travers les albums Hypertrace (1988) et Terminal Earth (1989).

Hypertrace

Un zeste de HELLOWEEN, de GAMMA RAY, de RUNNING WILD et JUDAS PRIEST, et ça nous donne SCANNER. Hypertrace est court, concis et mémorable. Lorsque c'est brillamment composé, originalité ou non, ça passe comme une lettre à La Poste. Curieusement, les mid-tempi me branchent plus, comme par exemple le monument Across The Universe ou Retaliation Positive. La puissance des chœurs n'y est pas étrangère.

A l'heure où je rédige ces lignes (fin janvier 2022), la boutique de Massacre Records propose encore quelques exemplaires de l'album à prix décent et en neuf (12€ frais de port compris), là où des revendeurs le facturent en occasion une vingtaine d'euros dans le meilleur des cas. Et pour précision, je n'ai aucune filiation avec le label précédemment cité.

Terminal Earth

Ce disque-ci tire un brin en longueur, sans doute par son approche relativement rentre-dedans. Difficile d'égaler son aîné Hypertrace. Terminal Earth voit Michael Knoblich remplacé par le croate Željko Topalović alias S.L. Coe. Je préfère le premier au second, bien que les deux se rapprochent fortement de Ralph Scheepers, voire un zeste de Kai Hansen. On peut aussi y ressentir une touche JUDAS PRIEST instrumentalement comme vocalement. Et effectivement, comment ne pas rapprocher SCANNER de leurs comparses d'HELLOWEEN, lorsqu'on prend le temps d'observer l'illustration burlesque de l'album Terminal Earth ! Dans un esprit proche des sexy robots de Hajime Sorayama (cf. That's The Stuff d'AUTOGRAPH ou Just Push Play d'AEROSMITH).